La maladie, ennemie à abattre ?
Dès que nous avons un petit mal, la plupart d'entre nous courent chez le médecin ou en direction de l'armoire à pharmacie pour prendre un remède miracle et faire disparaître la gêne.
Nous couvrons ces manifestations à coup de médicaments pour ne plus les voir : céphalées, maux de ventre, nausées, toux, rien n'y échappe. Il est rare qu'une personne atteinte dans sa santé se demande pour quelle raison elle est malade, au contraire toute son attention est dirigée vers le symptôme : lancinant, désagréable et douloureux. Mais une fois la prescription prise, si nous n'avons plus mal ; sommes-nous guéris ?

Le symptôme n'est pas la maladie.
Il s'agit de changer sa conception de la maladie, pour comprendre que le symptôme que nous cherchons à dissimuler est justement l'effort que fait le corps pour combattre le virus, le microbe ou l'intoxication.
C'est assez simple à comprendre. Quand nous attrapons la grippe, nous avons de la fièvre, des courbatures, le nez qui coule et une forte toux, la médecine allopathique prescrit des médicaments contre la toux, l'écoulement nasal et la fièvre. Alors même si ces médicaments soulagent le symptôme, ils ne détruisent pas le virus responsable.
C'est la force vitale de l'organisme appelée aujourd'hui système immunitaire qui se charge de détruire le virus responsable de la maladie. Lorsque le corps déclenche une crise curative, si nous ne le laissons pas faire, nous ne l'aidons pas à guérir.
Pouvons-nous accompagner le corps dans sa guérison ?
Il convient alors de se demander comment nous pourrions aider notre organisme à se soigner et à se libérer des virus, microbes et toxines qui nous habitent. La réponse est encore simple.
Selon le symptôme et l'émonctoire concerné, il faudra le soutenir dans son élimination.
Les grandes crises de sueurs sont des dépurations importantes. Si nous avons de la fièvre, il faudra privilégier les plantes qui favorisent la transpiration et l'élimination, comme la bourrache, remède ancestral.
En cas d'atteinte pulmonaire, il s'agira de faciliter l'expectoration des glaires et la fluidification du mucus avec des plantes comme le thym et le bouillon blanc. Les poumons éliminent de nombreux déchets organiques par l'expectoration.
La vidange intestinale sera secondée par le chlorure de magnésium dilué dans un verre d'eau, antiseptique et purgatif. Les diarrhées sont le moyen le plus efficace qu'a l'organisme de se débarrasser des agents pathogènes.

L'occasion pour le corps de se détoxifier.
Les crises curatives, aussi impressionnantes soient-elles, lorsqu'elles sont bien accompagnées et non plus réduites au silence permettent à l'organisme de faire un nettoyage profond de ses cellules. Il s'agit aussi de bien se reposer, pour laisser le corps travailler.
Le corps en luttant contre la maladie évacue aussi par cette occasion les différents toxiques et toxines qui l'encrassait. On pourra également, une fois la crise passée, démarrer une cure de revitalisation, pour apporter à l'organisme les nutriments perdus, nécessaires à sa bonne santé et à sa vitalité.
Bien entendu, comme toujours, si votre souci de santé s'avère ne pas être "passager" et devenant récurrent dans le temps, il vous est alors fortement recommandé de consulter un médecin ou un thérapeute approprié.