Pourquoi le jeûne est-il bénéfique pour notre santé ?
Le jeûne est l'une des plus anciennes pratiques d'autoguérison. Dans la nature lorsqu'un animal est blessé ou malade, il s'abstient de se nourrir pour laisser son système digestif au repos et orienter toute son énergie vitale pour retrouver la santé.
Le jeûne consiste à s'abstenir de nourriture liquide ou solide pendant une période donnée, à l'exception de l'eau dans le but de détoxifier, drainer et nettoyer l'organisme.
Lorsque nous arrêtons de manger, le cerveau, pour se nourrir, puise le glycogène dans le foie et les muscles pendant les premières 24-48h ainsi que quelques acides aminés dans les muscles.
Après 48h, pour nourrir le cerveau, l'organisme transforme les graisses stockées en corps cétoniques. C'est à ce moment que le jeûne commence vraiment.
Quand l'appareil digestif est complètement au repos, le métabolisme diminue et le corps utilise son énergie pour organiser et nettoyer ses cellules. Les cellules lésées ou vieillissantes sont "mangées" par l'organisme pour produire de l'énergie, c'est ce qu'on appelle l'autophagie.
Jeûner permet également de libérer les toxines enfermées dans les cellules graisseuses, conserver une activité physique douce, comme la marche ou le yoga, permet de les éliminer en douceur grâce à la respiration et la sueur.
Qui peut jeûner ?
Presque n'importe qui en bonne santé peut jeûner sur une période de quelques jours. Au-delà d'une semaine, il faudra être encadré par une équipe médicale pour surveiller vos constantes et vos capacités à continuer à jeûner.
Cependant les personnes fragiles, très âgées ou avec une pathologie, doivent impérativement jeûner en centre et sous contrôle médicale pour assurer leur sécurité. Certains types de jeûne comme le jeûne intermittent seront plus conseillés selon votre état de santé.
Les femmes enceinte et les enfants ne doivent pas jeûner. Cela pourrait avoir des conséquences négative sur le développement du fœtus ou entrainer des avortements spontanés ; les risques pour les enfants sont des retards de croissance.
Comment jeûner ?
Jeûner ne s'improvise pas, il s'agit de respecter un protocole précis tant dans la descente alimentaire que dans la reprise.
Aussi durant la semaine avant le jeûne, il faut éliminer progressivement de notre alimentation les protéines animales, les céréales et les excitants et ne conserver que les légumes. Les deux jours précédant le jeûne, on peut s'alimenter de légumes vert fibreux comme le poireau, le céleri ou le chou afin d'augmenter le bol alimentaire et de nettoyer les intestins.
Lors du jeûne, veillez à rester bien hydraté, vous pouvez aussi vous aider d'infusions de plantes pour augmenter le travail de détoxification et de drainage de l'organisme en consommant, par exemple, des racines de pissenlit ou de reine des près.
A la fin de votre jeûne, il vous faudra organiser votre reprise alimentaire de la même façon que la descente, afin de ne pas choquer l'organisme. Ce qui pourrait vous rendre malade.
Vous pouvez rompre le jeûne avec un jus de légumes verts ou une soupe de légumes mixés ; puis réintégrer progressivement tous les légumes, les fruits, les légumineuses, les céréales et enfin les protéines animales.
La crise curative
Selon l'état d'encrassement de l'organisme, la crise curative qui arrive environ le troisième jour sera plus forte chez un individu plutôt qu'un autre. On peut observer des céphalées, une langue chargée, des éruptions cutanées ou une grande fatigue. Elle est temporaire et ne dure que quelques heures.
Il faudra rester au repos mais ne pas négliger de conserver une activité légère comme la marche ou le yoga. Profitez-en pour lire les livres que vous aviez en attente, réorganiser votre intérieur ou faire de la place dans votre esprit. Une fois la crise passée, le jeûne a d'exceptionnel qu'il permet une grande clarté mentale.
