Se détacher du négatif
En France comme dans d'autres pays, nous pouvons avoir la fâcheuse tendance à communiquer davantage sur ce qui ne fonctionne pas, plutôt que sur les choses qui nous rendent heureux. De nombreuses plateformes d'avis internet en sont témoins. Bien souvent, nous nous y ruons pour affirmer notre mécontentement et oublions leur existence lorsque nous sommes satisfaits. Le fameux syndrome de la tâche noire sur le mur blanc : nous ne voyons plus qu'elle, elle nous obsède et nous oublions que 99% de ce mur est blanc.
La culture de la pudeur du compliment
Selon notre culture ou notre éducation, il n'est pas toujours simple de dévoiler ce que l'on pense ou ressent à l'autre. Nous ne sommes pas spécialement habitués à arrêter quelqu'un dans la rue pour lui dire : "Votre robe est sublime !" ou "Votre rire est tellement communicatif et agréable !". Juste comme ça, parce qu'on l'a pensé dans notre tête, le temps d'une seconde. "Qu'est-ce qu'ils sont beaux ces cheveux, incroyables !" Et pourtant, il n'y a pas meilleure sensation au monde, que de voir le visage d'un inconnu s'illuminer par une intention bienveillante et gratuite. Absorbé pas son quotidien, il continuera peut-être son itinéraire de métro, avec une impression différente, un sentiment de gratitude et de bonheur ! Nous aussi, car complimenter une personne à autant d'effets positifs sur celui qui émet que sur celui qui reçoit. L'exercice du compliment est un sujet que nous pouvons beaucoup pratiquer avec la thérapie par le théâtre, par exemple.
Avec nos proches également, nous n'osons pas toujours dévoiler nos pensées positives à leur égard. Comme si cela nous exposait nous, avec notre sensibilité. Comme si reconnaître le beau chez l'autre nous faisait rougir ou admettre que nous l'avons observé. Comme si le compliment que nous faisons à l'autre nous mettait à nu. Dans certaines familles, il n'est pas commun de se dire ouvertement "je t'aime", "on le sait et ça suffit, pas besoin d'en faire trop !". Peut-être, mais si, a contrario, on est très à l'aise pour dire ce qui ne va pas, alors un déséquilibre peut s'installer.
Les mots sont des vibrations
La physique quantique nous confirme que les mots, pensés, écrits ou parlés sont des vibrations et que celles-ci ont un impact sur les éléments qui nous entourent et nous composent. Notamment l'eau, dont notre corps est constitué à 70%. Des expériences ont démontré l'influence des mots communiqués avec intention, à deux pots de fleurs ou deux pots de riz cuit. L'un portant une étiquette "je t'aime" et l'autre "je te hais". Chaque jour, des compliments était soigneusement portés au premier et des défauts au second. Peu à peu, l'apparition de moisissures et de déclin fut constatée, bien plus rapide chez la mention "je te hais" que "je t'aime". Cette expérience est d'ailleurs parfaitement réalisable par soi-même.
L'impact de nos mots sur notre entourage n'est donc pas à sous-estimer. Évitons de provoquer de la moisissure chez nos amis, notre famille avec des jugements et des commentaires négatifs quotidien. Autorisons-nous à leur offrir nos compliments. Osons leur souffler les vibrations dont ils ont besoin pour s'épanouir, grandir et fleurir.
Une admiration libre et sincère envers l'autre
Pas la peine de chercher midi à 14h ou d'inventer des qualités. Valorisons nos proches avec notre sincérité. Nommons simplement ce que nous admirons chez eux, sans gêne parasite, juste pour le dire. Remarquons en eux le mur blanc plutôt que la tâche noire. Inspirons-nous de cette journée mondiale, afin de prendre l'habitude de faire vibrer nos plus beaux mots sur les autres et pourquoi pas, en faire autant sur nous-m'aime.
