Comment garder le cap malgré les échecs de la procréation médicalement assistée ?

Après les premiers échecs en parcours de PMA (procréation médicalement assistée), on se rend vite compte que c'est beaucoup plus difficile que ce que l'on avait imaginé. Certaines femmes ont beaucoup de mal à positiver, mais il ne faut pas perdre espoir.

Un parcours long et douloureux  

Le parcours de PMA est un combat à chaque cycle. Les couples qui arpentent ce chemin sont éprouvés à chaque échec. Mais ce sont les femmes qui endurent le plus lourd avec les traitements de stimulation, les prises de sang et monitorages à répétition. Certaines femmes voient leur rêve de devenir mère s'éloigner à chaque test négatif, et nombreuses sont celles qui, une fois obtenu le test positif tant attendu, doivent surmonter une fausse couche et tout recommencer.

En France, après 4 ou 5 inséminations sans résultats, le protocole change et les couples sont dirigés vers la Fécondation in vitro, source d'angoisse pour certains et d'espoirs pour d'autres.

Lorsque nous sommes engagés dans cette voie, notre entourage ne sait pas toujours comment nous aider, les mots sont maladroits. Beaucoup sont déjà parents et il arrive souvent que certaines de nos amies soient enceintes.

Ils n'ont aucune idée du combat pour la maternité qu'il vous faut mener. Certaines femmes évitent même les dîners pour ne pas se confronter à ce qu'elle pense ne jamais avoir, un enfant dans la famille.

Ne pas s'isoler est essentiel
Ne pas s'isoler est essentiel

Rencontrez des personnes qui vous comprennent.   

Ne pas s'isoler est essentiel, même si dans ces moments de doute et d'échec vous ne souhaitez voir personne, il est important de garder contact avec son partenaire et l'exterieur.

Vous pouvez vous rapprocher de personnes qui partagent le même parcours que vous, ou qui ont déjà eu leur enfant grâce à la PMA. Ces personnes sont source d'espoirs, beaucoup de couples accèdent à la parentalité au prix d'une grande patience et de plusieurs protocoles.

Vous pouvez aussi vous faire accompagner lorsque votre parcours médical devient long et difficile à tenir. La sophrologie est une méthode douce pour revenir à soi en toute bienveillance, pour reprendre confiance en son corps et en sa capacité à procréer.

L'hypnose est également une technique efficace pour vous aider à lâcher prise et à déstresser, cela vous permettra de vous préparer à la parentalité en attendant d'accueillir la bonne nouvelle.

Ne culpabilisez pas votre corps  

Même si vous êtes loin de vos espoirs originels, vous avez des chances de devenir mère. Gardez une activité douce et relaxante pour votre corps. Il ne sert à rien de le culpabiliser parce que celui-ci met du temps à accueillir une grossesse. Gardez un lien tendre et bienveillant avec votre corps. Soyez fière de ce qu'il réussit déjà à accomplir avec les protocoles de stimulation auxquels il est exposé.

Le yoga est une excellente activité et un excellent mode de vie à adopter pour rester en contact avec son corps, avec douceur.

Il permet de réguler le taux de cortisol, l'hormone du stress. Le yoga permet aussi de tonifier le plancher pelvien et d'irriguer les organes reproducteurs ainsi que de normaliser la production d'hormone.

Au lieu de se culpabiliser, il faut accompagner notre corps et se rapprocher de lui avec compassion pour le travail qu'il réussit à faire. L'acupuncture est également un bon soutien pour harmoniser les flux d'énergies dans le corps et se relaxer.

La stimulation épuise, autant que les monitorages à répétition.
La stimulation épuise, autant que les monitorages à répétition.

Autorisez-vous à être triste et à faire une pause  

Après un nouvel échec, que ce soit l'insémination ou l'implantation, il est normal d'être triste et en colère. De nombreuses femmes en parcours de procréation absorbent cet échec pour mieux se concentrer sur la nouvelle tentative. Mais il faut prendre le temps de ressentir la peine et la déception pour qu'elle ne reste pas bloquée. Il faut faire le deuil de se voir devenir mère sur ce cycle pour laisser la place au nouveau.

N'hésitez pas à faire une pause si vous en ressentez le besoin. Parfois on a envie de s'acharner par peur de manquer le cycle qui aurait pu faire de nous une mère et sacrifions notre santé mentale et physique. La stimulation épuise, autant que les monitorages à répétition.

Savoir se reposer, ce n'est pas abandonner. Accordez-vous un cycle de pause, aller en week-end au spa et relaxez-vous. Vous en avez besoin et vous le méritez.

Avancer un pas après l'autre  

Les femmes qui partagent ce parcours de PMA vous comprennent et elles le disent toutes : accordez-vous des moments de peines et soyez courageuses au bon moment. Il faut se libérer de sa peine, puis rebondir. Malgré les difficultés, vous avez la ressource nécessaire en vous pour garder espoir et continuer ce chemin.

Beaucoup de femmes réussissent à accueillir une grossesse après plusieurs tentatives.

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